Monday, Février 10, 2025
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Paris – Dakar : Le Circuit des Baobabs, un trésor caché d’Afrique

Paris – Dakar : Le Circuit des Baobabs, un trésor caché d’Afrique  

Nous avons mis les pneus d’aventure Bridgestone A41 à l’épreuve d’un triple défi TTT. Tout d’abord, nous avons Traversé l’Europe jusqu’au cap occidental du continent, à Tarifa, en Espagne. De là, nous avons roulé sur les Trails au Maroc, en Mauritanie et au Sénégal, bouclant ainsi un parcours Paris-Dakar. Mais que signifie le troisième « T » ?  

Avant de partir, nous savions qu’il y avait un trésor caché près de la capitale sénégalaise. Juste au sud de Dakar se trouve le Circuit des Baobabs. Un véritable trésor méconnu, car il s’agit du seul circuit homologué FIA dans l’hémisphère nord de l’Afrique. C’était le premier circuit permanent d’Afrique de l’Ouest, homologué par la FIA en 2009. Il est principalement utilisé pour des courses et championnats locaux, y compris la course des 6 Heures de Dakar, organisée pour la 45ᵉ fois en 2024. Le circuit compte 21 virages, s’étend sur 4,7 km et appartient à Paul Libens. Cet entrepreneur belge, passionné par l’Afrique et y vivant à temps partiel, a décidé de construire ce circuit au début du 21e siècle. Inspiré par l’ancienne course des 1000 km de Dakar et les tracés de virages de circuits célèbres, il a conçu ce circuit unique des Baobabs.

Un choix difficile 

Nous sommes arrivés au circuit avec nos deux motos TTT le lendemain de notre arrivée au Lac Rose. La BMW R 1300 GS et la Kawasaki Versys 1000 SE étaient toutes deux équipées de pneus Bridgestone A41 ayant parcouru 7.000 kilomètres sur les surfaces les plus exigeantes. Les pneus étaient en étonnamment bon état sur les deux motos. Nous avons obtenu l’autorisation d’utiliser une seule moto sur le circuit et avons choisi le quatre-cylindres en ligne japonais plutôt que le bicylindre boxer allemand.  

Avoir l’air rapide 

Piloter une moto d’aventure équipée de pneus d'aventure routiers sur un circuit promettait d’être un défi. Mais au final, nous avons passé un excellent moment. Sans autres motos pour rivaliser, nous avions tout le temps nécessaire pour apprendre à connaître le circuit. Et il y a une part de vérité dans le dicton qui dit que tout seul sur un circuit on a toujours l’air rapide !  

Mais surtout : nous nous sommes amusés. Les Bridgestone A41 se sont exceptionnellement bien comportés lors de cette dernière partie du défi TTT. En plein cœur de la région du Sahel, il n’est pas surprenant de trouver un peu de poussière sur le circuit, mais après quelques tours, elle était soufflée. Nous avions beaucoup d’adhérence et une moto étonnamment stable à grande vitesse. Certes, il y avait toujours les sacoches, mais le moteur quatre-cylindres en ligne et la puissance des freins nous ont permis de vraiment nous amuser sur le circuit.  

Et puis il y avait la vue. L’architecture de la voie des stands, les baobabs autour du circuit et le paysage africain qui l’entoure. Quelle expérience, quand même.  

Pourquoi pas ?  

En y repensant, c’était une fin parfaite pour une expérience incroyable. Nous avons emmené deux motos, équipées de pneus identiques, à travers un défi que nous n’oublierons jamais. Avec les A41 standard, nous avons découvert qu’il existe toujours des itinéraires accessibles à tous. Nous avons emprunté de nombreuses pistes dures pour ajouter un peu de défi. Mais même si vous ne voulez pas rouler hors route, vous pouvez faire le Paris-Dakar. Rien ne garantit que vous serez autorisé à rouler sur le Circuit des Baobabs une fois arrivé, mais Paul Libens est un type sympa. Ça vaut la peine d’essayer, tout comme le voyage de Paris à Dakar. Une bonne moto, un jeu de A41 et trois semaines de temps, c’est tout ce qu’il vous faut. Alors pourquoi pas !

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